La résilience va de pair avec l’agilité, la mobilité, la flexibilité.
Un corps un esprit un système nerveux souple et élastique et un système résilient.
La définition d’un traumatisme est justement le fait que le système nerveux est coincé, bloqué et ne peut pas, n’a pas le choix que de rester figé dans un état.
Ainsi on comprend que, dès lors que l’on retrouve de la flexibilité, on retrouve une capacité de résilience, d’adaptabilité, de mobilité intérieure, autant mentale, qu’émotionnelle, que psychique.
Ainsi savoir détecter les signaux d’alerte, de mise en danger,
Apprendre à écouter ses besoins physiologiques et y répondre,
Entretenir, développer et muscler ses capacités à s’autoréguler et se co-réguler,,
Nourrir son système nerveux de bons repères et de supports soutenants
Savoir danser d’une activation sympathique à un vague ventral, d’un glissement en dorsale à un retour en sympathique puis en ventral,
Toutes ces petites choses, sont de précieuses ressources pour développer son adaptabilité. Et donc sa résilience.
NOS CAPACITES à S’AUTO ACCOMPAGNER NE SONT PAS STABLES
Nos capacités d’autorégulation et de résilience ne sont pas uniformes.
Elles fluctuent en fonction de notre état physique (influencées chaque jour par le sommeil, la charge mentale, le travail, l’alimentation, l’état de santé et d’énergie, l’accès à la nature ou non…), du nombre de sollicitations et de challenges auxquels nous sommes confrontés, du soutien social dont nous disposions, de la qualité des relations autour de nous, de notre environnement physique et énergétique, de notre espace de vie, de travail, …
Les ressources intérieures et extérieures qui sont disponibles ont un impact sur notre capacité de résilience et notre capacité à réguler notre système nerveux qui se dysrégule (plusieurs fois par jour) face aux petits et grands défis de la vie quotidienne.
Ainsi prendre l’habitude d’évaluer « son continuum de résilience », avoir conscience de sa capacité à réorienter son attention vers une ressource, à ouvrir ses perceptions, à défocuser du problème, à se relier, …, permet de mieux « pister », comprendre et accueillir avec bienveillance pourquoi nous pensons, ressentons, agissons de certaines manières.
De comprendre pourquoi, parfois nous nous lâchons et nous n’arrivons plus à nous accompagner.
Pourquoi parfois nous savons qu’il serait bon de faire ceci ou cela, mais nous résistons et nous trouvons plein d’arguments pour ne pas les faire.
AMENER DE LA LUMIERE SUR LES FLUCTUATIONS DE SES CAPACITES D’ATTENTION A SOI-MEME
À une extrémité de la ligne, notre résilience est importante, notre disponibilité et capacité à nous auto accompagner ou à faire appel à des ressources externes est à son maximum.
À l’autre extrémité du continuum notre énergie et notre intérêt pour nous procurer une attention soutenante, aimante et bienveillante est à son minimum
Quand je suis en état dorsal, figé-e, effondré-e, démotivé-e, déconnecté-e, prendre mon soin de moi répondre à mes propres besoins c’est…… Compléter la phrase par les mots qui vous viennent spontanément (ex : inaccessible, je me raconte que ça ne sert à rien, qu’il n’y a rien à faire, qu’il faut attendre que ça passe, que c’est trop dur, trop difficile , trop d’énergie pour faire quoi que ce soit, pour prendre soin de soi, …..)
Quand je suis en état sympathique activer agité-e, énervé-e, en colère, anxieu-x-se accueillir mon état et en prendre soin c’est ….. Compléter la phrase par les mots qui vous viennent spontanément (ex : une perte de temps, un obstacle, une contrainte, pénible, agaçant…..)
Quand je suis tranquille, détendue, en confiance en sécurité, c’est-à-dire en état vague ventrale, prendre soin de moi c’est …. Compléter la phrase par les mots qui vous viennent spontanément (ex : nécessaire, important, accessible, ça me procure de la joie, m’aide à me souvenir, c’est indispensable à mon bon équilibre physique, émotionnel et mental, c’est le chemin incontournable pour grandir en conscience, en connectivité, en résilience, …)
Prochaine formation Neurodanse, Emotion et théorie polyvagale
24 et 31 octobre, 7 et 21 novembre : 15h30-18h + 5 décembre : 13h-15h30
+ 1 supervision le mardi 19 décembre dans la matinée 9h-10h15
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“Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été” Albert Camus