Vous avez déjà vu une navette spatiale décoller ?

Elle est équipée d’énormes réservoirs, bien plus gros qu’elle, et de deux fusées latérales. Cette grosse quantité de carburant est consumée en seulement deux minutes trente, jusqu’à sa mise en orbite. Puis elle se déleste de ces trois éléments de départ qui retombent à Terre. Ensuite, libérée de l’attraction terrestre, la navette peut rester en orbite et tourner durant des jours et des jours autour de la Terre avec un minimum d’énergie.

Le lancement de nos propres projets obéit exactement au même principe.

Il ne peut réussir qu’à condition d’utiliser toutes les ressources disponibles : humaines, financières, matérielles, médiatiques durant un temps limité. Il faut mettre le paquet pour sortir du lot, pour se rendre visible, pour réussir sa “mise en orbite”.

C’est ainsi qu’on sort un film, un livre, un nouveau produit. Pas question de diluer les ressources sur des mois ou des années, au risque de ne jamais décoller.

La clé, pour oser cette stratégie sans craindre de s’épuiser : savoir que cette dépense importante d’énergie et de moyens ne va durer qu’un temps. Une fois le projet lancé, il va poursuivre sa route avec beaucoup moins d’énergie, on va pouvoir baisser les moteurs, calmer le jeu et profiter du résultat.

Rencontre avec Patricia qui a fait un virage professionnel en appliquant ce principe :

Danseuse contemporaine et chorégraphe, elle enseigne l’art du mouvement à partir de 1979, puis elle fonde sa propre école sur Grenoble. Artiste et créatrice dans l’âme elle donne vie à de nombreux spectacles.

En 2016 c’est la rupture au sens propre comme au sens figuré ! Ca commence par une déchirure de deux tendons de son épaule droite, une douloureuse opération et une très longue convalescence. Elle accepte un projet pour faire plaisir qui finalement ne lui convient pas. Enfin les appels à projets auxquels elle répond n’aboutissement plus.
En définitive elle comprend que sa voie n’est plus là…

Cette réorientation professionnelle lui demande de dépasser des frustrations, elle accepte progressivement que la Vie lui dise qu’elle a une autre voie à suivre : celle de partager son travail et d’aider les personnes désirant re-trouver un équilibre corps/esprit.

Elle cesse officiellement son activité  pour  “prendre du temps pour réfléchir à ma vie, à là où j’en suis et pour ressentir vers là où je veux tendre maintenant.” Après un temps de décantation elle se met en chantier sans ménagement avec l’aide de professionnels pour le montage de ce qui va devenir sa nouvelle activité et sa nouvelle identité. Elle se fait épauler pour mettre en lumière son ADN de formatrice et de conseillère, pour clarifier sa raison d’être, pour identifier ses grands “Pourquoi”, pour éclaircir ses spécificités et préciser les “Comment”.

Cet investissement financier important, l’énergie et le temps passé aboutissent à la création de son nouveau site internet et surtout de son identité professionnelle remaniée.

Durant toute cette élaboration elle traverse des périodes où elle se dit qu’elle va laisser tomber. Elle prend la mesure de tout ce qu’il y a à faire : “c’est énormissime, je ne vais jamais y arriver…”. Autre rengaine que son mental lui chantonne “t’es trop vieille, tu n’y arriveras jamais…les jeunes correspondent beaucoup mieux à ce type de démarche…”

Chacun a un mental qui trouve des bonnes raisons pour nous mettre des bâtons dans les roues et saper notre motivation : ” je suis trop jeune, j’ai pas assez de compétences, il me manque telle ou telle formation, je ne suis pas légitime, il y a déjà beaucoup de gens qui proposent ce genre de chose comment je vais me démarquer, c’est trop éloigné de mon champ de compétences d’origine, je ne sais pas par quel bout commencer, ect, ect !”

 

Et vous ? Où en êtes-vous dans votre reconversion ou le développement de votre activité ? Quels ont été les étapes pour lancer votre projet ? De quoi auriez-vous besoin pour mettre en orbite votre fusée ?

 

Trouver les bonnes personnes capable de nous aider à accoucher de nous-mêmes

Comme moi-même quand j’en ai eu ras le bol de seulement survivre de mon activité et que j’ai voulu passer à la vitesse supérieure pour véritablement vivre de mon boulot j’ai cherché des personnes qui me correspondaient et en capacité de m’aider à accoucher de moi-même. C’était devenu vital car j’étais épuisée de dépenser autant d’énergie pour des “clopinettes”, j’aspirais à trouver un équilibre entre vie perso et vie pro, un domaine qui était méchamment boiteux chez moi. Enfin j’étais intimement convaincue qu’il devait bien y avoir un moyen pour subsister de ce que mon être profond avait envie de faire et ceci de façon durable et équilibré d’un point de vue économique/énergie déployée/temps passé.

Aujourd’hui, j’ai concocté un accompagnement destiné aux entrepreneurs comme Patricia alliant :

• Des dispositifs créatifs permettant de construire son identité professionnelle et de renforcer son attractivité
• Des explorations artistiques conduisant à dégager ses grands Pourquoi, sa raison d’Etre, sa singularité
• Les meilleurs outils de marketing qui m’ont fait avancer
• Des cheminements associant les dimensions invisibles, quantiques et visibles
• Des processus alignant les différents niveaux de notre être : corps, coeur, esprit
• Des outils abordant les aspects pratico-pratiques (structurer sa communication, organiser les différentes tâches de son travail …) autant que énergétiques
• Une démarche respectant le rythme, l’originalité et les spécificités de chacun

 L’objectif de cet itinéraire d’accompagnement sur six mois est de :

• Porter un autre regard sur votre entreprise et votre parcours depuis vos débuts,
• Faire évoluer votre “image de marque”,
• Mettre en avant ce qui fait “votre patte”,
• Développer votre confiance en vous-même,
• Travailler sur votre rapport à l’argent pour vous sentir légitime de gagner votre vie avec ce que vous faites,
• Acquérir plus de fluidité et d’efficacité, structurer votre travail,
• Et finalement prendre votre envergure et mettre votre activité professionnelle sur une trajectoire économique pérenne.